Des six équipes masculines et féminines des sports collectifs d’intérieur (basket, hand, volley), les volleyeuses françaises étaient les seules à suivre à distance les exploits olympiques, tout en préparant l’Euro 2021.
Et pour une équipe en reconstruction, elle semble poser de très solides bases pour la suite grâce à ce championnat d’Europe en Serbie, avec à terme les Jeux de Paris en 2024 dans le viseur.
Avant le début du tournoi à Belgrade, le sélectionneur Émile Rousseaux ne souhaitait pas se positionner par rapport aux adversaires de l’équipe de France, le souvenir de l’Euro 2019 en Turquie était encore présent, avec une victoire inattendue contre la Bulgarie d’entrée mais ensuite quatre défaites dont certaines face à des équipes supposées plus accessibles.
Cette année, les Bleues ont rempli leur contrat en battant la Bosnie-Herzégovine sans concéder le moindre set, et l’Azerbaïdjan en lâchant un seul set. Deux victoires qui ont validé le billet pour les huitièmes de finale, l’objectif que la capitaine Héléna Cazaute avait évoqué.
Mais en une semaine, elles ont fait bien plus ! Elles ont accroché la Russie, quart-de-finaliste aux JO-2020, en prenant un set, et surtout, elles ont battu de très belle façon la Belgique, 11e nation mondiale et qui a disputé la Ligue des nations (VNL) en mai et juin (huit victoires pour sept défaites).
« Capables de faire encore mieux »
« Mentalement, on a fait un gros pas en avant par rapport à Ankara en 2019, c’est une grosse évolution, on va continuer à travailler, ça prouve que ça marche », note Héléna Cazaute.
La victoire contre la Belgique a pour effet direct d’éviter un huitième de finale très compliqué contre l’Italie, et de basculer contre la Croatie, finaliste de la Golden League - échelon inférieur à la VNL, où évoluent les Françaises - et adversaire bien plus abordable.
« On ne va pas changer de discours, on va arriver contre la Croatie avec l’envie de gagner, en sachant qu’on peut perdre, comme on l’a fait tout le temps », prévient le sélectionneur.
La dernière fois que les Bleues se sont hissées en quarts de finale, cela remonte à 2013. Ce dimanche à Belgrade, elles viseront une huitième présence à ce stade de la compétition d’un Championnat d’Europe, en 32 éditions et 16 participations françaises.
Cet Euro 2021 donne des motifs de satisfaction à l’équipe, extrêmement jeune avec une moyenne d’âge de moins de 22 ans. « Ce que je trouve de bien avec les jeunes, c’est qu’elles sont réceptives, elles n’ont pas d’idées préconçues. On peut ainsi les imprégner d’un travail technique, physique et mental », souligne Émile Rousseaux, pour qui « l’évaluation » que représente l’Euro propose « de très bons indicateurs ».
« La Croatie ? On est capables de faire encore mieux, on va essayer de le montrer », annonce Lucille Gicquel, lauréate de la Ligue des champions en mai avec Conegliano et l’une des leaders de ce groupe avec Héléna Cazaute.
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